Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 18:38

2011 fut une année de merde. Une année entre parenthèse. Une année à classer au rayon des non années.

 

Deux FIV râtées. Un moral de navet. Une démotivation professionnelle la plus absolue.

 

Heureusement, il y eut de tendres moments en amoureux, des moments à se ressourcer sur l’île de beauté, au soleil & au calme, la naissance de ce blog, de jolis liens créés, un certain calme intérieur…

 

Habituellement, j’éprouve une légère mélancolie à voir s’égrainer les dernières heures de l’année. Et bien, ce 31 décembre 2011 que nenni. Aux abonnées absentes la Vahiné.

 

2006, 2007,… j’ai éprouvé un soulagement à voir une année difficile s’achever pour mieux pénétrer dans le beau renouveau…. Et bien, ce 31 décembre 2011, ça sera sans moi aussi. Pas de soulagement en vue depuis la vigie.

 

Je suis telle un petit pointu blanc et bleu sur la belle bleue, qui connait ses heures grises et parfois noires. Naviguant dans des eaux calmes, essuyant des tempêtes, en rade quant plus aucune once de vent pour s’engouffrer dans les voiles, à deux doigts de changer de cap quand les vagues deviennent trop grosses,…

 

Je vogue vers 2012, telle un petit pointu dans un océan immense, presque infini. Gaïa fera de moi ce qu’elle veut. Je ne sais ce qu’elle me réserve.

 

Je sais juste que j’aspire à mieux vivre dans l’attente d’un enfant, peut-être apprendre à vivre sans… Des années 2011, je n’en ai plus envie. Un chantier m’attend ! Vivre… !? Il sera ardu.

 

2011 aura finalement peut-être permis de préparer un nouveau terreau… Merci 2011 !

 

Bon réveillon tout en douceur, petites bulles et plein de rêves dans la tête !

 

pointu

 

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 00:59

Il en faut un paquet d’ingrédients plus ou moins appétissants pour composer un vrai pudding de Noël.

 

De même pour ce Noël.

 

J’attendais cette trêve comme le messie. Façon de se poser, donner au temps toute sa place, se retrouver en famille, goûter aux plaisirs de mets délicieux, se lover au coin du feu, écouter ses envies, …

 

Une partie de ses ingrédients étaient présents à Noël.

 

Les huîtres étaient succulentes, le champagne aussi… Le foie gras du Périgord a tenu ses promesses (pub !).

 

Les cannelés et sablés de Noël maison faits avec amour par ma petite mère (pub aussi mais ne se vendent pas… encore !).

 

Les balades au vent frais à travers les vignes ont revigoré des petits muscles trop souvent inactifs ces derniers temps (vive la vie moderne de bureau !).

Associées aux tisanes de thym, elles ont contribué à soulager mes poumons de leurs microbes Tanguy (qui guettent une accalmie ou plutôt un moment de faiblesse de ma part pour rameuter, je le sens).

 

L’ambiance cotonneuse et calme de la campagne.

 

Les mains plongées dans la terre pour aider le jardinier à agrandir son potager.

 

Les moments à rester immobile et à tendre chaque mm² de son visage vers les timides rayons chauds du soleil de l’hiver.

 

Un Père Noël généreux qui nous a énormément gâté ; livres, musique, mailles chaudes, bons pour des massages et des soins aux thermes, places de spectacles, parfum, joli linge de maison, … la liste n’est pas exhaustive. Ahhh si… une participation pour un voyage à se concocter en amoureux. C’est qu’on en a bien besoin !!

 

Et pourtant.

 

Ma conscience souhaitait que je profite, que je ne loupe pas une seconde de ces moments tant attendus. Je souhaitais être sur le petit nuage que je m’étais dessiné. Je voulais être légère, aérienne….

 

Mais peut-être ne pouvais-je être que moi ! Peut-être voulais-je fuir une part de réalité qui m’a rattrapée ?

 

Le cœur gros.

 

Combien de Noël passés à se demander ; « quand ? »! Me demanderais-je encore ; « quand » au prochain Noël ? Noël prochain….

Je souhaitais qu’une chose, me réfugier dans le bras de mon homme, pour apaiser ma peine…

 

Un Noël particulier. L’Aamie (je prends soin de rajouter la majuscule barrée. Mon Amie Mawtiniquaise sait la nuance puisqu’elle m’a expliqué une conception de l’amitié qu’il faut que j’intègre au plus vite. Je reviendrai là-dessus dans un autre billet) avec qui j’ai partagé la PMA et l’attente pendant de longues années fêtait son premier Noël avec son bébé tout frais moulu.

Non pas attentiste, car c’est plutôt moi l’attentive du duo, je pensais recevoir trois mots de cette Aamie. Trois petits mots réconfortants de celle qui a gagné le combat vers celle qui le mène encore ; en connaissance de cause, en connaissance de la tristesse éprouvée lors de cette période spéciale des fêtes de fin d’année, en signe d’une amitié qui se devait d’être profonde, spéciale, …

Rien. Nada. Nichts.

Mais ce n’était pas le premier signe d’un manque d’empathie et de générosité, qui pour moi sont des ingrédients de base… Je savais sans vouloir savoir peut-être.

Triste.

 

Heureuse de voir les photos du premier Nwel sous les tropiques de nos amis fraichement débarqués à Madinina… Et à la fois en manque d’eux.

 

Enfin, un coup de calgon d’un père, pas vu depuis 2 ans, qui a préféré décliné une proposition à dîner le lendemain de Noël plutôt que d’être « la feuille de laitue entre les deux gros morceaux de pain du Pan Bagnat » !!! Fallait la trouver celle-là !

Oui parce que je passais Noël chez ma mère et mon beau-père (premier morceau de pain) et nous rentrions ensuite chez nous pour accueillir la famille de mon Tané venue passer quelques jours (second morceau de pain).

 

Je ne vous parle pas de la panique à l’idée de rattaquer la PMA dès … le prochain cycle.

 

Mon ingrédient fard qui se suffit à lui seul ces jours-ci ; les bras doux et chauds de mon homme, mon refuge.

 

 christmas pudding2

C'est vraiment pas glamour un pudding...

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 19:28

Ou Trève des PMettes…

 

Jeudi, j’ai eu mon cadeau mensuel (non pas de Noël …). Mon Tané et moi avions pourtant invoqué l’immaculée conception ce mois –ci (le 8)… Décidemment, rien n’y fait.

Peut-être la dernière ligne droite avant une nouvelle FIV…

 

Je finis l’année sur les rotules ; une toux qui fait partie intégrante de moi depuis trois semaines, des nuits plus blanches que reposantes, mal au bidou…

Force est de constater que cette année encore, pour la 6ème fois consécutives, les fêtes se feront sans notre petit bout. Ca me fait drôle et me rend triste.

 

Pourtant, d’un autre côté, je me sens bien. Soulagée de me poser le temps de moments chaleureux en famille. De prendre du repos, de manger de bons petits plats, de bons chocolats, boire de bons petits vins, … Tout ça va nous réchauffer, nous réconforter.

 

Laissons de côté 2011.

Laissons de côté les FIV et autres épreuves. Les passées et les futures.

 

Profitons juste de la chaleur et de la douceur de ces instants présents.

 

Joyeuses fêtes...

 

pain d'épice noel

 

Edit du 25 décembre  : Joyeux Noël !!

 

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 22:28

J’avais un vague souvenir d’une vague tradition qui consistait à placer en tête de tablée (ou « bout » de table) le(a) doyen(ne) ou le(a) chef de famille (tradition par ailleurs discutable, puisque même si j’ai pris soin de rajouter le genre féminin, les hommes sont traditionnellement prioritaires dans cette mise à l’honneur… mais ce n’est pas l’objet de ce billet).

 

J’ai appris récemment qu’une jeune femme, jeune (antinomique donc avec "doyen" et "chef de famille"), plus jeune en âge que les autres convives de la gente féminine par ailleurs invitées et en âge de procréer, … pouvait occuper cette place "d’honneur" pour le motif qu’elle était… « MAMAN, elle »… non à l’instar des autres (ou de l’autre toute seule d’ailleurs) !

 

Je souhaitais donc vous informer, afin que vous sachiez quelle place vous ne pourrez pas occuper dans les grandes tablées des fêtes de fin d’année (enfin, vous pourrez toujours essayer de jouer des coudes mignonnement, vous venger par quelques petits coups gentillets proférés sous la table tout en arborant un cheese angélique et radieux… et en évitant - si possible - que ça ne parte en véritable crépage de chignon, vous dévoilant telle une véritable griotte hystérique après quelques flûtes de champagne...).

 

 

CrepageChignon glamour

 

 

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 22:26

L’espace temps de ce mois de décembre a pris une drôle de forme.

 

Les secondes se sont raccourcies. Leur tempo s’est accéléré.

 

Je ne marche plus à leur côté, je leur cours littéralement après. Le temps s’est mis à m’aspirer, comme un brin d’herbe dans l’œil du cyclone.

 

Les fêtes seront-elles l’occasion de débarquer de ce tourbillon et de s’encrer à nouveau solidement au sol. De prendre le temps de la respiration, de la pensée, de la lecture…. De profiter de la chaleur d’un feu de cheminée, d’un thé brûlant....

 

« Doucement, la vie c’est comme le temps, il faut que ça dure longtemps » dit mon ami Voulzy… J’aime le temps long, langoureux, fainéant. Le seul qui me laisse le temps d’être.

 

Ce mois de décembre a placé sur notre route des moments difficiles, des moments d'émotions, de questionnement... 

 

Un énième rendez-vous au centre de PMA. Malgré ce mois de décembre agité, chahuté, mon esprit n’a jamais été aussi calme et grave en vue d’un tel moment. La gourou était disponible et a pris le temps de la discussion, de la réponse à nos questions. Les analyses semblent au vert. La prochaine tentative de fabrication in vitro d’un mininousd’amour pourrait se faire dès janvier, avec comme ingrédient ; un protocole court et une culture d’embryons à J5 (porte laissée ouverte…). J’ai envie de remettre à plus tard cette question du J2 or not J2 or J5... voire de la jeter aux oubliettes. Je ne sais pas si je suis pressée d’y être. Ma peur de souffrir, de tomber à nouveau me pousseraient à repousser l'échéance et me protéger. Dans quel état d’esprit serai-je en janvier ? Y croierai-je à nouveau, presque naïvement ?! Serai-je à nouveau le François Pignon de la PMA ? La vie aura-t-elle décidé de nous aiguiller sur une nouvelle voie, celle de la parentalité ? Penserai-je que l’espoir peut aider la nature à faire ce miracle qui nous est si cher et que nous attendons depuis si longtemps ?  

 

La mort s'est invitée en ce mois de décembre, en emportant le grand-père de mon Tané. Un être qui s’en va, une souffrance qui prend fin. Les années ont passé si vite. Des pages de vies se tournent. Les souvenirs défilent dans les têtes de ceux qui ont perdu un père, un grand-père, …. Souvenirs d’enfance. Vacances d’été. Jeux dans le potager. Bétises.

  

Et cette envie encore plus vivace d’ouvrir une page blanche, celle d’une nouvelle vie qui commence, d’une douleur qui s’estompe, d’une naissance, celle de notre bébé...

 

 

souvenirs famille

 

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 20:24

Ce week-end s’achève. En demi-teinte.

 

Mon schtroumpf grognon a fait des siennes. Comme ma chère Linette, je me suis transformée en jus de griotte.  

Mes semaines ne me laissent plus le temps d’écrire, de lire… Laissant ainsi la part congrue à ces bouffées d’oxygène O combien nécessaires par les temps qui courent.

L’oxygène si nécessaire…

Le métro-boulot-dodo me transforme en une sorte de robot, s’appauvrissant un peu plus chaque jour et me ramenant à ma condition de jeune-femme nullipare.

Je ne m’occupe plus de mon moi, de mon esprit, de mon cœur… devenus particulièrement exigeants et demandeurs d’attention.

Je m’accroche à l’idée que Noël va arriver vite et que je retrouverai ce temps si précieux pour garder la cerise et le cap.

 

Cette semaine, j’attends avec une peur bien feinte les résultats de mon bilan hormonal. Et le rendez-vous de jeudi avec la gygy-PMA (qu’il est moche ce mot, il me sort par les yeux) me met dans une joie iné-nar-ra-ble (rien qu’à l’écrire, mon cœur se met à battre la chamade… non c’est pas vrai, je rayonne de bonheur !).

Je devrais peut-être m’en ravir ; parler d’un nouveau protocole, de nouvelles chances, … Mais Chat échaudé craint l’eau froide.

 

Menus accrochages avec mon Tané… Ben oui, quand rien ne va, absolument rien ne va, même les futilités deviennent sources de débordement.

 

S’ajoute au menu de ce weed-end un moment passé en compagnie d’une amie « particulière » et de son nouveau-né (mon clin d’œil naissance de fin octobre), qui n’a pas manqué de relancer certaines réflexions perturbantes sur l’amitié…

 

Il y a eu la soirée d’hier. Une fête pour les 30 ans d’un ami.

J’avais énormément de plaisir à y aller. Une appréhension planait, vous savez, celle du masque à porter ; tout va bien, on rigole, c’est la fête, … !!

Parfois, les choses se passent mieux qu’on ne l’a imaginé. J’ai passé une excellente soirée à discuter avec mes copines. Le couple qui a fait l’objet de mon « bon vent » n’était pas là. Yepea !

Je remercie S. d’avoir osé la question qui m’a permis de lever le masque, si lourd à porter parfois. Par ce petit « qu’en est-il pour vous… ? » délicat que j’ai parfaitement compris sans qu’aucun autre mot n’ait besoin d’être ajouté.

Nous n’avions encore jamais parlé de ce parcours, de ces années (elle savait car dans un groupe de copains, tout se sait ou presque) et elle s’est révélée très empathique et à l’écoute. Je regrette cette soirée de janvier, veille de ma première ponction, qu’elle ne l’ait pas su, car j’aurais moins mal vécu de ne pas donner le change.

Le masque enfin tombé, je me suis sentis plus légère, plus entière.

 

En ce dimanche soir d’un weed-end agité du bocal, maussade de l’humeur et anesthésié du cœur, je crois que je couve le virus de mon cher collègue de bureau, qui ne me lira pas mais que je remercie chaleureusement. Me laissant avec une tête comme une citrouille !

   

 

Se refaire la cerise  |loc.

< faire la cerise >

¶ Se refaire la santé, reprendre bonne mine

 

 

   

cerise-2 

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 23:52

...

Ravissements de retrouver les bouchons matinaux, France Inter, France Musique, un CD…

Fraîcheur et couleurs du matin.

Première, seconde, première, seconde, … record battu : pointe à 30 km/h !

Petit déjeuner dans la voiture. Miettes. Bougnettes aussi, mais plus rarement.

Une main perdue dans le sac à main à la recherche d’un baume à lèvres, un mouchoir, un téléphone, ...

Pensées du matin.

Fatigue nocturne dans les bouchons du soir. Musique douce. Yeux plissés pour se protéger des mille lumières blanches et rouges, nuque endolorie, … hâte de retrouver son home sweet homme.

 

 

Boulot

 

Café. Tournée des bises et bonjours.

Dix fichiers ouverts. Jonglage intellectuel à la zavatta. Casse-tête chinois. Agenda ouvert pour planification.

Faire ce qu’il est impossible de faire dans le temps imparti, et bien.

Aller retours couloirs ; un document, un verre d’eau, une question...

Un chocobon, une mandarine.

Eclats de rire… Crise aigue de pouffages…

Que j’aimerais être dehors au soleil, sur la plage, dans les bois, en haut d’une colline, à la terrasse d’un café, … sur un motu au bord du lagon de Tahaa.

 

 

Dodo

 

Muscles qui se détendent au contact des draps tout doux et du moelleux du lit.

Respiration qui se fait profonde et régulière.

Bras de mon homme, peau chaude et douce de mon homme.

Bras de la belle morphée.

 

 

Le métro-boulot-dodo a repris son petit train train… malgré tout, malgré que, malgré, ...

 

 

Merci à Anne Etchegoyen de m’avoir accompagnée dans mon « métro » aujourd’hui.

 

 

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 23:33

… à cette première journée de turbin (ça fait titi parisien).

 

Enfin pas la première première journée (la première première date d’il y a longtemps, quand j’étais une autre et la même), mais la première journée après mon quatrième arrêt de travail.

 

Après la beauté (merci Estima Gé), les belles rondeurs généreuses, la confiance en soi boostée, l’élevage d’écureuils, le grand ménage dans les relations d’amitié, … merci la PMA pour ces moments de repos loin du tumulte du boulot.

 

Toute bonne chose ayant une fin (comme toute mauvaise, non ?!!! ahhh …), il fallait reprendre le chemin …

 

J’ai emmené mon sac de Mary Poppins, qui était léger comme une plume, malgré le chargement...

 

De nombreux sourires m’ont accueillie. Des sourires sincères, bienveillants. Des chocolats aussi.

Des questions remplies de pudeur sans aborder le sujet : « ça va mieux ?... ».

En cette fin de journée : « ça a été aujourd’hui quand même ?, ça n’a pas été trop dur ? … ».

Les mots ne sont pas PMesques mais les sentiments sont humains, on se comprend…

 

Et il y a eu de la parfaite indifférence. Je ne pourrai pas être plus explicite. Une indifférence honteuse, froide, … ignoble. Telle qu’on pourrait la croire calculée, faite exprès… Inhumaine.

Déjà montrée, déjà subi…

 

Si je suis faible et indigne d'un simple geste humain pour certain(e)(s), je suis La Vahiné avec son sac de Mary Poppins rempli de ces sourires, de l’amour de son Tané, de sa famille, de ses ami(e)s, de ses inconnues si proches et rempli de l’amour pour son bébé. Là est ma force. Là est mon humanité. Cette froideur ne m’atteindra plus.

 

Demain, je repartirai. Fragile. Incomplète. Mais forte aussi... d'une certaine façon.

 

marypoppins2

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 19:22

… professionnelles… lundi.

 

Après discussion avec ma chère généraliste (qui au passage est une perle rare d’empathie et de bon sens. Je me demande ce que j’aurais fait sans elle), je reprends mon « cher travail » lundi.

 

Dans un sens, je passerai un peu moins de temps à cogiter. Je reprendrai mon rituel aquagymesque le soir avant de rentrer à la maison. Je côtoierai plus d’humains que ces derniers temps.

 

D’un autre, je vais à nouveau m’exposer au stress, à la fatigue, à la remise en question régulière.

Je sais que je vais devoir la jouer Grande Sagesse au risque de craquer et de pleurer à tout moment.

 

Comment être motivée quand ses valeurs sont en conflit avec celles de son entreprise, quand chaque jour des futilités, des idioties sont motifs pour pressuriser les gens et présentées comme urgentes, prioritaires (limites question de défense nationale ou de vie ou de mort… que c’est grotesque !!), quand des grands c… font leur carrière sur votre dos (votre santé), quand ces mêmes qui font moins d’heures que vous et dont le bureau (3 fois plus grand que le votre) reste inlassablement vide de tout papier (toujours quand le votre, sorte de cagibis, devient un capharnaüm), vous font comprendre que ça serait bien de finir ce dossier (qui nécessitera que vous bossiez chez vous tard dans la nuit) pour pouvoir facturer, vous laissant toute la culpabilité imaginable sur le dos…

 

Comment être motivée à supporter du grand n’importe toute la sainte journée quand en plus vous n’arrivez pas à porter la vie, à avoir un enfant, … ?!!

 

Ma chère généraliste, je vais l’appeler Docteur Frisouilli, car j’en reparlerai très certainement dans les mois à venir, m’a prescrit des plantes à haute dose et prodigué des conseils; focaliser sur moi, sur notre projet de famille, mon bien-être et de mettre … mon petit ciret jaune et mes bottes imperméables à la connerie.

 

Dans mon cartable, dans mon cœur, lundi, je placerai :

-          du chocolat,

-          la coccinelle Trudinette de Valou,

-          mon Tané,

-          ma truie-truie (qui se reconnaîtra), ma famille,

-          mes PMettes Fille au Cheveux de Lin, Barbidou, Coc’s, Irouwen,… pour ne citer qu’elles,

&

-          mon petit bébé aux joues roses… qui est là quelque part…

 

Et si vous vous demandez comment je vais faire pour que tout rentre, sachez que j’ai le véritable sac de Mary Poppins. Oui, oui, oui !

 

ciret boum

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 15:38

Une nuit de sommeil lourd.

Une nuit sans rêve (ou rêves oubliés).

Une nuit qui ne repose pas.

Un réveil brusque.

Une main tendue qui ne trouve personne, pas même de la chaleur.

Vite, il faut sortir de ce lit, il faut s’activer avant que l’obscurité n’arrive.

Son reflet dans le grand miroir.

Le reflet de son corps.

Le reflet de ce ventre si désespérément vide… et de cette poitrine si désespérément menue.

Le reflet d’un cœur gros, d'une âme triste.

A quand ?...

 

 

 

Certaines diront "ahhh quand tu auras des vergétures de partout, les seins en douille de pâtisserie, des cratères d'obus sous les yeux, tu ne diras plus pareil !!!" A moiiii les vergétures !! A moiiiii les seins minis riquiquis fondus (même pas peur, sont déjà riquiquis !!). J'ai déjà des valoches sous les yeuxxx !!

 

Partager cet article
Repost0

La Vahiné

  • : Tout ce qui passe par la tête et le coeur d'une Vahinée...
  • : Une vahiné qui s'intéresse à une montagne de sujets du plus sérieux au plus plus futile (la couleur du vernis qui donnera de la gaiété à mes mains et ma journée).... et qui attend impatiemment un bébé dans sa vie...
  • Contact

Nos batailles (et aucune victoire)

Rien que d'imaginer entamer la longue description des évènements qui ont ponctué ces dernières années PMesques, phewww... on essaiera donc de faire "court" :

2008 : stimulations avec un gygy que je ne conseillerai pas à ma pire ennemie (quoique... Si vous voulez nom et adresse, demandez moi en mp ;)).

2009 : biopsie du sein, coelio / hystéro (découverte d'un kyste et d'adhérences d'endométriose), tests endocrinos pour une prolactine élevée

2010 : 5 IAC; mai, juin juillet, octobre et novembre

2011 :

* FIV 1 (protocole long agoniste) / janv. fév 

Stim. poussive / 14 ovocytes - 10 mâtures - 7 embryons moyens - 2 transférés (moyens moyens) et 5 abandonnés car n'ont pas la qualité requise par le centre pour être congelés  (je me suis e... à pondre 10 ovocytes mâtures, qui ont été fécondés par des winners putatifs, et le fruit de tous ces efforts et de ces miracles en soi... A-BAN-DON-NES !! hallucinant !)  - un test négatif et une période de grosse fatigue s'en suit; tachycardie, crises d'angoisse, ...

Réjouissances au compteur : 5 prises de sang, 1 IM, 15 sous cut., 1 pose de cathéter, 1 anesthésie générale, 1 arrêt de travail

** FIV 2 (protocole long agoniste) / août. sept

Doses de stim. plus fortes / 14 ovocytes - 6 mâtures  - 3 embryons moyens - 2 transférés (moyens moyens... quand tu nous tiens) et 1 placé en culture prolongé et qui n'a pas tenu (l'abandon; plus jamais, merci !)  - un test négatif, nous sommes sonnés, fatigués, désemparés...

Réjouissances au compteur : 5 prises de sang, 1 IM, 12 sous cut., 1 pose de cathéter, 1 anesthésie générale, 1 arrêt de travail

Nous sommes parents de 10 embryons, pas mal quand même !!! on se réjouit comme on peut !

*** Bilan l'échec d'implantation: RAS

**** Recherche d'anticorps : RAS

 

2012 :

* FIV 3 (court antagoniste) / janvier

Arrêt de la stimulation à J6.

** FIV 3 bis (court antagoniste) / avril

Presque arrêt de la stimulation à J12. 8 /9 ovocytes sur la ligne de départ, 2 ponctionnés ! Désolation...

*** FIV 3 ter (retour au protocole long, quelle collection...) / septembre

La stimulation se passe... 16 ovocytes ponctionnés. 15 vitrifiés matures. Inespéré. Attente déblocage administratif ENDOCELL (merci d'agence de biomédecine)... Préparation de l'endomètre en novembre. Echec de reconstitution du tapis cellulaire au labo d'endocell, 5 ovos perdus au réchauffage, 2 embryons moyens à J2 et peanuts à J5; la TOTALE LOOSE ! 

 

2013 :

* FIV 3 quater  (IMSI) / mars

14 ovocytes ponctionnés, 11 mâtures, 7 embryons à J3, 3 embryons transférés à J3 --> Négatif (pas de surprise) 

Changement de centre PMA. Rencontre avec une gynéco géniale; humaine, accessible, ouverte,.... Equipe pro et agréable de la secrétaire au laborantin. Rdv avec le chef de service biologiste.

** Biopisie / hystéroscopie sous AG / mois précédent la FIV

*** FIV 4 (ICSI) / octobre

11 ovocytes ponctionnés, 10 mâtures, 5 vitrifiés pour une prochaine tentative, 2 embryons obtenus et transférés à J2 ---> et ô mi-ra-cle taux de béta hcg à 424 à J17... Enorme ! Grossesse évolutive

Bouquin du moment

 orgueiletprejuges

Les Mois Passent